jeudi 2 février 2012

Le gnomon

Le gnomon est connu depuis l'Antiquité par les Égyptiens, les Chaldéens et les Grecs. Cet appareil, dont le plus connu est chinois et remonte à 2400 avant J.C, était encore employé au Moyen-Age : il suffit d'observer les tours et cloches des églises de l'époque. Le gnomon est l'ancêtre du cadran solaire : il a permis la première "mesure" du temps car la direction des ombres résulte du déplacement apparent du Soleil au cours de la journée. L'heure peut se déterminer soit en fonction de la longueur de l'ombre, soit en fonction de son orientation. Le gnomon a aussi été utilisé en Chine par exemple, pour déterminer la longueur de l'année tropique en repérant le moment des solstices par la longueur de l'ombre à midi solaire. Il désigne aussi la partie d'un cadran solaire qui forme l'ombre, c'est un simple piquet que l'on appelle aussi « style ». Le plus souvent, le style est parallèle à l'axe de rotation de la Terre, on parle alors d'un cadran à style polaire. Sur certains cadrans, cependant, le style est perpendiculaire au cadran et seule son extrémité est utilisée pour sa lecture: c'est un style droit. Sur des cadrans plus élaborés, la forme du style permet de prendre en compte directement la correction de l'équation du temps. Cependant, en dépit de la division de la surface plane et horizontale sur laquelle se projette l'ombre du style pour une meilleure lecture, les choses sont moins simples qu'elles ne le paraissent : en effet, la position du Soleil au-dessus de l'horizon varie selon les saisons et pour une même heure, l'ombre portée n'a donc ni la même longueur ni la même direction d'un jour à l'autre. Il faut savoir que l'ombre la plus courte de la journée correspond à midi (passage du Soleil au méridien), que l'ombre la plus courte de l'année détermine le solstice d'été et la plus longue, le solstice d'hiver.

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